Nous savons, dès que nous les tenons dans nos bras, que la mort, inexorablement, nous les arrachera un jour mais, chaque fois, la douleur nous prend le cœur de plein fouet, sans que jamais, quel que soit le nombre de nos amis disparus, nous n’arrivions à nous habituer.
Chaque fois qu’une de ces boules d’amour nous quitte nous devenons plus vulnérables, plus conscients de la fragilité des êtres ; nous y laissons à chaque fois un morceau de notre âme en même temps que se tourne une page de notre vie.